accueille à bras ouverts nos seigneurs reptiliens.

vendredi 27 novembre 2009

A propos des auteurs

Pour ceux qui se demandent à quoi ressemblent les vaillants correspondants du blog : à défaut de pouvoir vous proposer une photo récente, voici une scène peinte par un ami commun lors de nos dernières vacances en Ouganda. De gauche à droite : M. Bond et le Comte.


vendredi 20 novembre 2009

Intermède photographique, première

M. Bond est en voyage d'affaire en pays étranger, et pour ma part j'ai des obligations. En attendant que l'autre tête de Surge revienne assumer ses responsabilités et que les nuits de débauche de votre serviteur soient suffisamment éloignées pour qu'il redevienne fonctionnel, quelques images choisies pour leur pertinence par rapport à l'esprit Surge et le monde dans lequel nous évoluons.








Restez branchés pour de nouvelles aventures.

dimanche 15 novembre 2009

Loups-garous, Licornes et Androgynes : Trois Religions de l'Ère Digitale


Le réseau mondial est un creuset fascinant, où les intérêts personnels les plus décalés peuvent se regrouper et où la moindre idée, aussi tordue soit-elle, trouvera toujours un public, voire un groupe de soutien, dans un forum ou l'autre. Il n'est pas étonnant, dès lors, que ce qu'on pourrait appeler avec beaucoup de mansuétude de nouveaux courants métaphysiques y prennent racine. L'explorateur qui s'aventure dans les coins sombres du web à la recherche d'idées grotesques et fascinantes trouvera à coup sûr son bonheur, et croisera probablement l'un ou l'autre de ces groupes dont le terreau commun semble être la métempsychose, ou réincarnation de l'âme. Ce qui me fait tirer les racines de ce phénomène à la théosophie de madame Blavatsky, par laquelle nous allons faire un petit détour avant de démarrer, si vous le voulez bien.


Theosophy 101

Fondée en 1875 par la très particulière Helena Blavatsky et son comparse Henry Olcott, la Société théosophique se voit comme un moyen de percer à jour la sagesse des diverses religions par la théologie comparée. Au-delà de ces considérations, cette société est surtout connue pour avoir grandi sur les germes du spiritisme en inventant une cosmogonie syncrétiste justifiant à peu près n'importe quoi, pourvu que ça soit spirituel. Enfin, elle est surtout marquante pour avoir popularisé en Occident l'idée de réincarnation. On lui doit la plupart du credo New Age : la roue du Karma, Atlantis comme origine de l'Homme, le pouvoir des cristaux, ce genre de choses. De fil en aiguille, on peut aussi lui attribuer la maternité indirecte des trois courants que je vous présente céans : le thériantropisme, les otherkins et les otakukins. Bien que les participants n'en n'aient pas conscience, on peut se persuader que, sans l'apport de Mme Blavatsky, aucun d'entre eux ne serait là pour en parler.


Mon moi intérieur est un Utah-raptor

Le plus historiquement ancré des courants présentés, le thériantropisme rassemble des gens persuadés d'être la réincarnation d'âmes animales dans des corps humains. On peut en trouver des références bien avant l'invention de l'ordinateur moderne, dès l'apparition du mouvement théosophique, mais ce qui était à l'origine une croyance irrationnelle et presque solitaire est devenu, grâce à la mise en rapport des individus par le réseau mondial, un véritable mouvement.

Chose amusante, c'est aussi l'un des plus discrets. Il est rare de trouver un véritable site consacré aux thérianthropes, à part le wiki suslié. Peut-être parce que cette idée d'âme animale réincarnée dans un corps humain est la moins invraisemblable des trois - oui, vous avez bien lu - et qu'elle est suffisamment ancrée dans la culture moderne pour que l'on puisse aborder le sujet à table, en fin de repas, sans trop risquer la moquerie généralisée. Même s'il vaut toujours mieux choisir son public.


Holocauste elfique

Un cran au-dessus des précédents mais très certainement influencés par ceux-ci, les otherkins sont persuadés d'être la réincarnation de créatures mythiques. Plus récents, ils forment des sous-communautés basées sur le genre général des créatures dont ils pensent être la réincarnation moderne : centaures, elfes, dragons ou loups-garous, tout le bestiaire d'un mauvais jeu de rôle.

Le mouvement tel qu'il existe aujourd'hui semble trouver son origine sur usenet, les ancêtres des forums modernes. C'est sur le usegroup Alt.fans.dragon qu'est publié pour la première fois en 1995 le Manifeste pour la nation elfique, texte fondateur du mouvement que je vous offre pour la première fois, je pense, en français:
Je pousse ce cri de ralliement pour tous mes compagnons non-humains tout autour du monde. Il est temps pour ceux de sang elfe, nain et autres d'empêcher notre héritage de glisser passivement dans les brumes du temps. Notre impuissance prend fin aujourd'hui. Nous ne laisserons plus nos dons s'atrophier plus en avant. Nous nous devons de ramener la magie ; briser le barrage qui ne laisse passer qu'un mince filet de magie dans ce monde dominé par la normalité. C'est le devoir de tous ceux ayant atteint l'illumination que d'aider ceux qui restent en arrière. Il est impératif que tous ceux ayant atteint une réalité magique personnelle implantent ces idées dans la réalité consensuelle. Nous ferons usage de la force si nécessaire, bien que nous préférions l'éducation. Le Voile de l'Autremonde s'est épaissi avec les années. Notre devoir, en tant que créatures encore capables de percevoir et manipuler le Voile de par notre héritage non-humain, est de rompre ce Voile jusqu'à ce que la magie coule aussi librement que l'air que nous respirons et soit aussi présente que la technologie. Cela permettra nos anciens cousins, les Vraies Faés, et toutes les autres créatures magiques de vivre à nouveau en liberté. Nous devons aider ceux qui sont pris de ce côté du Voile, souffrant le tourment par le manque d'énergies magiques. Nous devons alphabétiser le monde à la magie.

A cette fin, je propose la création de la Nation Elfique, un groupe qui ralliera tous les non-humains et concentrera leurs énergies vers ces objectifs; qui donnera à tous un terrain neutre pour discuter et débattre de toutes choses non-humaines, et pour échanger nos stratégies quant à notre objectif. (...)

- Morningstar (Adrian Mulvaney)


Pardonnez le phrasé approximatif, il l'était tout autant en anglais original.

Sur les forums et sites de rencontre consacrés à cette croyance, on remarque certaines tendances. La plupart des races dont se revendiquent les membres ont généralement une certaine aura glamour : on compte énormément de vampires, d'elfes noirs ou de lamias, mais peu de trolls et presque aucun monstre-rouilleur. Il transparaît également une jolie tendance élitiste, où les otherkins amoindrissent les "simples humains" qui n'ont pas la chance de posséder une âme surnaturelle. Enfin - et cela dit sans jugement de valeur - la plupart semblent être des no-life, adolescents ou autre.

Ces trois attributs mis ensemble laissent au final un sale goût dans le fond de la gorge, lorsque de pauvres hères se rassurent entre eux d'avoir quelque chose de plus que les gens "normaux" sans autre obligation que de rester soi-même, et assènent d'offensantes bêtises sans se douter, je pense, du caractère grossier de la chose, comme la revendication de l'holocauste elfique, événement sensément historique qui a de fortes chances de froisser légèrement les survivants de véritables génocides.

Ils ont même leur propre site de rencontre.


Les cheveux verts et les grands yeux mauves

Un cran au-dessus, nous avons les Otakins, ou Otakukins. Je ne sais pas très bien s'il s'agit d'une réelle dérive des Otherkins ou d'une blague particulièrement élaborée qui a fini par être prise au sérieux, mais toujours est-il qu'on peut trouver des communautés virtuelles rassemblant des gens pensant être la réincarnation d'un personnage de fiction, généralement de manga. Oui, je sais. Tout comme les otherkins, on trouve beaucoup d'Albators ou d'Inuyashas et peu de Rénétan la petite grenouille : glamour avant tout.

La plus ancienne référence que j'ai pu trouver est un post sur un LiveJournal : impossible à la simple lecture de déterminer s'il s'agit d'un troll ou pas. Toujours est-il que depuis, l'idée a fait trainée de poudre et on trouve même des micro-légendes dans le milieu, comme Neo, le prophète cyberpunk dont je vous laisse deviner de quel personnage il est la réincarnation, auteur du Codex Veritas, à ma connaissance un des rares "livres saints" de ce genre de mouvement.

Les otakukins accomplissent l'exploit de se faire ridiculiser même par les otherkins : on ne les aime pas beaucoup, et ils restent entre eux. Mais le phénomène s'étend et peut-être en connaissez-vous.


Pendant les travaux, la religion continue

Bien sûr, au premier abord, ces idées sont ridicules. La métempsychose en elle-même, déjà, pose quelques problèmes logiques - si les âmes se réincarnent, et que la population augmente, est-ce à dire qu'il n'y a pas assez d'âmes pour tout le monde ? Ou que des nouvelles âmes se créent quand même ? Ou bien sommes-nous plusieurs à partager une même âme ?

Et là, sous vos yeux ébahis, vient de se passer un putain de truc, permettez-moi l'expression. Vous avez vu comment, en remettant en question un dogme théosophique, j'ai immédiatement cherché une solution à moitié solide ? Le cerveau est bien fait : il cherche des solutions. Il est câblé pour ça, et le fait tout seul sans qu'on lui demande. C'est assez pratique pour survivre, mais ça peut poser un problème quand on s'intéresse à un truc abscons : on risque de le prendre au sérieux.

Et si on n'est pas tout seul à le penser, et qu'on le sait, alors pourquoi réévaluer ses croyances ? D'autres y croient, et j'arrive à y donner un sens : c'est donc vrai. Comme quoi, une fois que le train est lancé, il est très difficile de changer d'avis à propos d'une croyance irrationnelle si les conditions sont là pour qu'il subsiste.

La caution sociale, c'est là toute la différence. À une époque, quand quelqu'un pensait "et si j'étais la réincarnation de Sangoku ?", il restait tout seul à y réfléchir et, la plupart du temps, finissait par trouver ça ridicule. Aujourd'hui, en trois clics et une recherche google, il peut trouver un groupe de soutien.

Mais plus encore, faisons le chemin inverse : est-ce vraiment moins ridicule de penser qu'un bout de pain se transforme en la chair d'un juif mort cloué à une planche il y a deux mille ans, à condition qu'un homme en robe vous fourre le susdit bout de pain dans la bouche ? Et si ces idées prétendument stupides, mais suffisamment partagées pour survivre, nous montraient les origines de toutes les religions ?

samedi 7 novembre 2009

L'Amérique de David Lynch

David Lynch est un génie !
Jusqu’ici je ne vous apprends rien.
Et non, je ne dis pas ça parce qu’il fait des films incompréhensibles et que -comme beaucoup de monde- je trouve comme excuse le génie de l'autre à ma peur de me penser imbécile face à cette incompréhension.

En fait ses films les plus « bizarres » sont en général ceux qui m’intéressent le moins : Mulholland Drive m’a un peu saoulé et je ne suis même pas allé voir Inland Empire au cinéma. Pire, je possède le DVD depuis environ un an, je ne l’ai pas encore regardé.

Franchement, j'ose penser que quiconque sachant se servir d'une caméra peut faire des films surréalistes ou oniriques s’il le souhaite. On a tous un inconscient, on fait tous des rêves.
Là où je pense qu’il est un génie, c’est quand il s’attaque à une autre bizarrerie : celle de la vie quotidienne. Il est un génie quand il ne nous parle ni de fantastique, ni de surréalisme, mais bien d’étrange, dans le sens todorovien du terme bien entendu : cette zone d’ombre, cet entre deux mondes, ce moment où la réalité est prête à lâcher et laisser place à autre chose (au fantastique ? à l’absurde ?) mais pourtant elle tient bon… à peine…



C’est pour cette raison que je trouve que ses films les plus aboutis sont ses films les plus « réalistes » qu’il s’agisse d’Elephant Man ou de The Straight Story. C’est pour cette raison que Twin Peaks est l’une des meilleures séries de l’histoire : pas parce que c’est [censuré] qui a tué Laura Palmer, ni parce qu’il y a un nain dans une pièce rouge, mais bien parce que Dale Cooper parle à Diane et qu’il pense qu’il n’y a rien de tel qu’un bon mug de café le matin, parce que Dennis Bryson aime porter des jupes et des perruques, parce que Lucy Moran a une voix unique, parce que Harry S. Truman s’appelle Harry S. Truman, parce que Nadine Hurley est borgne et qu’elle essaie d’inventer une tringle à rideaux silencieuse.

Twin Peaks est une excellente série grâce à son intrigue, sa mise en scène, ses acteurs. Mais si elle sort du commun, ce n’est pas grâce à ces choses-là, ni grâce à sa dimension fantastique, mais bel et bien grâce à tous ces détails, grâce à cette réalité qui donne vie à tous ses personnages et à cet univers. Une réalité bizarre, certes, mais une réalité.

Et c’est dans cette lignée qu’il héberge sur son site The Interview Project, cette série de mini-documentaires réalisée par Austin Lynch (son fils) et Jason S.
Ces films sont appelés interviews, je les appelle documentaires car chacun d’eux nous fait entrevoir, non seulement toute une vie, mais aussi un monde, un univers si proche et pourtant si éloigné. Je ne parle pas ici de géographie. Quand je vivais aux Etats-Unis, j’ai certes croisé ces gens, mais même en France, en Belgique, ou ailleurs, ils sont là, au coin d’une rue, au bord de la route, dans nos familles même. Et il suffit qu’on prenne le temps de les écouter pour que cet univers s’ouvre à nous, pour que ces histoires, bien plus intéressantes que la plupart de ce qui se fait à Hollywood, prennent vie devant nos yeux.

Les génies ne sont pas uniquement les grands inventeurs. Il y a aussi les grands découvreurs et les observateurs, ceux dont le plus grand talent est de regarder et d’écouter là où il faut et là où personne d’autre ne l’a fait.





(Vous pourrez aussi suivre Interview Project sur Facebook, Twitter ou Blog... nous aussi d'ailleurs, vous pouvez nous suivre sur Facebook et Twitter, n'hésitez pas à le faire, les liens sont dans la colonne de droite.)

mardi 3 novembre 2009

Notes bibliographiques sur le dictionnaire Khazar


"Le savoir est une marchandise fragile, elle moisit rapidement. Tout comme l'avenir."

Ioannes Daubmannus, in le Dictionnaire khazar, p. 184



Composée à la fin du XVIIeme siècle en trois langues - arabe, grec et hébreu - par un éditeur polonais, Ioannes Daubmannus, la première édition du Dictionnaire khazar, ou Liber Cosri, est resté longtemps un livre maudit et introuvable pour une raison à la fois simple dans les faits et complexe dans sa nature. Un seul des cinq cents exemplaires imprimés, dit "édition à serrure d'or", avait été empoisonné : par un judicieux choix de mots au travers du texte, tout lecteur assez hardi pour lire ses articles dans l'ordre tombait terrassé par les mots vénéneux qui s'immisçaient dans son esprit ouvert par la lecture.

La seconde édition, elle, fut compilée sous la forme d'un roman lexical de 100.000 mots par Milorad Pavic à Belgrade entre 1978 et 1983. Retravaillée minutieusement d'après une myriade de sources, certaines imaginaires, l'ouvrage diffère en bien des points de son modèle. Notamment, aucun de ses exemplaires n'est, jusqu'à preuve du contraire, mortel pour son lecteur et il est intégralement écrit dans une seule langue, celle de Pavic. Il est néanmoins divisé en trois livres : le livre rouge compile les sources chrétiennes, le livre vert s'intéresse aux sources musulmanes et le livre jaune rassemble les sources juives.


"L'ardeur à regarder, à écouter et à lire est plus importante que l'ardeur à peindre, à chanter ou à écrire."

Sevast Nikon, in le Dictionnaire khazar, p. 76


L'objectif de l'ouvrage original, repris par la seconde édition, est de faire la lumière sur ce qui est encore aujourd'hui appelé "la polémique khazare" par les experts concernés. Le peuple khazar, qui vivait entre le VIIème et le Xème siècle en bordure de la mer Noire, a aujourd'hui disparu corps et biens dans les tempêtes de l'histoire et les traces qu'il a pu laisser sont diffuses et contradictoires, mais il nous reste cette annecdote : le kaghan, ou souverain khazar, avait un soir fait un rêve étrange dont il ne saisissait pas le sens. Déçu par les interprétations de ses chasseurs de rêve, il leur fit quitter la cour et convia à sa cour un représentant de chaque religion du Livre : un derviche musulman, un moine chrétien et un rabbin juif. Face au kaghan, ils rivalisèrent de sagesse et de talent dialectique pour offrir au souverain la meilleure des interprétations possibles de son rêve, avec à la clef du débat la promesse que le kaghan se convertirait lui et tout son peuple à la religion du vainqueur.

L'issue de ce débat, en l'absence de tout document clair et univoque, est encore indéterminée. C'est justement l'intérêt de l'ouvrage que d'explorer les tenants et les aboutissants de ce débat, laissant au lecteur le choix des sources qui sont pour lui les plus crédibles. De façon à aider le lecteur dans sa quête, le lexicographe compile également les textes et anecdotes relatifs à la culture khazare, permettant de saisir les subtilités de ce peuple étrange dont l'héritage est si peu conséquent que les Khazars, tels qu'ils sont présentés dans les pages du dictionnaire, en sont presque imaginaires.


"Le lexicographe propose un contrat au lecteur : le lexicographe écrira ses observations avant le dîner, et le lecteur les lira après le repas. Ainsi, la faim poussera le lexicographe à être bref et le lecteur, rassasié, lui, ne trouvera pas l'introduction trop longue."

Milorad Pavic in le Dictionnaire khazar, p. 13


Malgré sa réédition relativement récente en langue française par un éditeur grand public, le lecteur ne doit pas croire que l'ouvrage est aisé à acquérir. Les derniers exemplaires sont maintenant tous entre les mains de lecteurs avides, et aucune réimpression n'est prévue. De plus, une lubie du lexicographe l'a poussé à écrire deux versions différente, l'une dite "mâle" et l'autre "femelle". Les deux versions sont identiques aux yeux du profane, mais l'initié sait que quelques articles sont subtilement différents d'une version à l'autre, poursuivant hors de la couverture de l'ouvrage le jeu intertextuel auquel doit se livrer le lecteur courageux pour créer du sens hors des articles disparates qui composent le dictionnaire.

Le monde moderne offre heureusement quelques facilités au lecteur dans sa quête de sens. Premièrement, grâce à son usage régulier d'internet à travers des sites comme wikipedia, il sera habitué à un jeu mental qui déroute toujours ses parents, pour ne rien dire des commentateurs originels ; ensuite, le réseau global donnera au lecteur les outils pour rechercher l'ouvrage dans chacune de ses versions : eBay reste un point de départ utile.


Milorad Pavic, le Dictionnaire khazar, Pocket, Paris, 1993.