accueille à bras ouverts nos seigneurs reptiliens.

mardi 30 mars 2010

Si je vous en parle, je devrais vous tuer (3) : James Cameron et le secret de MKULTRA

Définitivement ma favorite. Asseyez-vous, éteignez vos cigarettes et attachez vos ceintures, on est partis pour un ride du feu de Dieu. J'aimerais pouvoir écrire une introduction épique à cette histoire de malade, mais je dois reconnaître ne pas pouvoir faire mieux que l'auteur lui-même. Jugez vous-même.

"Les informations contenues dans la vingtaine de pages que compte ce document vont ébranler la façon dont vous voyez le monde. Si vous vous préparez à le lire, faites preuve d'une extrême prudence. Votre monde et vous ne serez plus jamais les même alors que l'Histoire s'effondre devant vos yeux."

Voilà ce qui s'appelle avoir confiance en son médium. Mais entrons dans le coeur du sujet. Vous pensez, je suppose, que Titanic a pulvérisé les records d'entrées parce qu'il s'agit d'une histoire épique, un mythe moderne qui s'attache autant à des évènements grandioses qu'aux turpitudes sentimentales d'un couple auquel on s'identifie, portée par une réalisation compétente et des effets spéciaux spectaculaires. Et bien, vous avez tort : Jim Cameron doit son succès à une chose, une seule : l'utilisation à travers le médium cinéma des technologies de contrôle mental développée par MK ULTRA

Si vous êtes un fan, peut-être savez-vous que Jim Cameron a quitté son emploi de routier à la fin des seventies et a trouvé un financement auprès d'un groupe de dentistes pour produire son premier film, Xenogenesis. Et bien, vous vous trompez ! Les dentistes étaient en fait un groupe de psychologues franc-maçons financés par la CIA pour tester sur le terrain les nouvelles découvertes en matière de contrôle de masse.

Comment l'auteur du document, Morningstar the Lightbearer, a-t-il réussi à découvrir tout ça ? Par recherche rigoureuse, en recoupant des faits avérés et en comparant des documents historiques ? Que dalle. Soyons sérieux : on parle d'une conspiration mondiale qui couvre consciencieusement ses traces, impossible donc de remonter jusqu'à la vérité avec des méthodes d'investigation traditionelles ! Non, Momo a décodé les symboles dans les scripts de Jim, a sauté sur la moindre coïncidence et en a tiré la moitié de son cul. Et ses découvertes sont fascinantes.

Car toute la carrière de Jim est un livre ouvert aux yeux de l'initié. Son passage chez Roger Corman ? La boîte de prod' de Corman s'appelle New World Pictures, parce quelle blanchit l'argent du Nouvel Ordre Mondial (New World Order, ou NWO) dominé par les Franc-Maçons. Son travail sur les décors de Battle Beyond the Stars ? Une allégorie d'une véritable bataille spatiale datant de plusieurs millénaires. Les lumières bleues sur Terminator, choix artistique ? Pauvres ignorants : le bleu est le symbole des trois premiers degrés de la Franc-Maçonnerie. Le film contient la phrase "new order of intelligence", référence directe au NWO, bien sûr. Terminator tout entier est un message subliminal forçant les gens à se conformer aux ordres du NWO sous peine de termination.

Aliens ? Une préparation du public pour qu'il accepte le futur mensonge d'une attaque extraterrestre, une simulation que le NWO utilisera pour rallier le monde sous la bannière de l'ONU, qui pousse sur le terreau d'une autre expérience de la CIA, la diffusion radiophonique de la Guerre des Mondes de Wells, tout comme The Abyss, utilisant pour la première fois des effets infographiques développé par MK ULTRA.

Avec Terminator 2, Cameron commence à douter du bienfondé du NWO et tente de faire passer un message dissident à travers une scène d'électrochocs coupée au montage par ses maîtres. Il rentre dans le rang pour True Lies, dont le titre est - évidemment, s'il vous plaît, ne soyez pas obtus - une référence à Aleister Crowley.

Titanic est la cerise sur le gâteau. Je vous raconterais bien comment Cameron utilise les technologies offertes à ILM par MK-ULTRA pour projeter dans l'inconscient collectif les minutes d'une guerre occulte entre la Franc-Maçonnerie et l'Ordre de Belial pour le contrôle du monde libre à coups de magie et de sociétés secrètes - dont les Jésuites - mais je m'en voudrais vous gâcher ce merveilleux document. Suivez le lien, lisez le document, et voyez votre conception du monde voler en éclats !

Et c'est sur cette merveilleuse histoire que se conclut notre tour des conspirations débiles. Si vous en avez, n'hésitez pas à nous en parler dans nos commentaires!

jeudi 18 mars 2010

Si je vous en parle, je devrais vous tuer (2) : le plus long mensonge de l'histoire


On continue notre plongée en apnée vers les profondeurs de la réflexion latérale et du cogito interruptus avec une petite perle psychotronique venue d'Allemagne, j'ai nommé...

Le docteur Niemtiz et l'hypothèse du Temps Fantôme

Regardez votre calendrier : il se trompe. Cet article n'a pas été écrit en 2010, mais en 1713. La raison est simple : on vous a menti, le Moyen-Âge n'existe pas. On a simplement sauté 300 ans entre 614 et 911 après Jay-Cee. Et sans le bon docteur Hans-Ulrich Niemitz - qui a un nom idéal pour devenir un génie du mal, mais je m'égare - personne ne serait au courant.

Comment a-t-il mis à jour ce terrible secret ? En étudiant les réformes du calendrier. Je sais pas si vous savez, mais établir un calendrier qui tient debout, c'est du vrai travail. Le calendrier julien - comme Jules César, vous savez ? Un grand type, du fenouil sur la tête, a conquis les Gaules - prenait déjà en compte les années bissextiles, mais pas les années tropiques. Résultat, on tombait un jour trop court tous les cent ans.

Vous suivez toujours ? Parce que ça va s'emballer. En 1582, le pape Grégoire en a sa claque de fêter le dimanche de Pâques dix jours avant l'équinoxe et ordonne une réforme du calendrier. On passe à ce qu'on appelle le calendrier grégorien, qui est peu ou prou celui qu'on utilise aujourd'hui par défaut. Et c'est en se penchant sur cette réforme que Niemitz tilte : la dernière fois qu'on avait corrigé le calendrier julien pour le coller au cycle solaire date du concile de Nicée, en 325 après M.C. Christ. La réforme grégorienne est en 1582. Il y a donc 1264 années, qu'on va arrondir à 13 siècles. Donc 13 jours de retard, non ? Ben non, le calendrier grégorien ajoute juste 10 jours.

Niemitz se dit : dix jours, donc dix siècles entre les deux conciles. Et il mène son enquête. Je m'en voudrais de priver Dan Brown* d'un nouveau roman, je vais donc passer sous silence les aventures rocambolesques de notre héros scientifique dans sa quête de savoir que l'Église catholique cherche à maintenir dans l'ombre et sauter directement à la conclusion du bon docteur : on est allé direct de 614 à 911, sans passer par la case départ, sans toucher les mille piastres.

Pourquoi, par qui, comment ? C'est là que ça devient drôle. Voyez-vous, durant cette période règne sur le Saint-Empire romain germanique Otto III, un petit gars monté très jeune sur le trône et considéré comme un prodige par à peu près tout le monde. L'ennui, c'est que le poste est finalement assez routinier et le petit génie s'emmerde. Mais il a un bon pote aussi malin et geek que lui : Gerbert d'Aurillac, aussi connu sous le sobriquet de Pape Sylvestre II. Suspecté de sorcellerie, il aurait ramené un grimoire de sortilèges de l'un de ses voyages en Empire ottoman ; il avait aussi une tête mécanique qui parle et il était capable de calculer des racines carré de tête, ce qui n'est pas si facile. En gros, si ces deux-là étaient nés au XXe siècle, ils se seraient rencontrés au MIT et auraient joué à Donjons & Dragons ensemble.

Manque de bol, à l'époque il n'y avait ni PS3, ni logiciel libre, ni conventions de jeux de rôle, et les deux comparses s'emmerdent ferme. C'est dangereux de laisser des gens intelligents s'emmerder : ils attrapent des idées bizarres. Otto, par exemple, décide que ça serait super-cool d'être l'empereur du millénaire. Et Gerbert, toujours au taquet, lui répond que ouais, ça serait une super idée ! D'ailleurs j'ai écrit un super roman de gestes avec des héros qui tuent, des épées magiques et tout ! On pourrait s'en servir pour boucher les trous ! Et d'après Niemitz, ainsi fut fait.

Vous allez me dire : mais Otto III était effectivement l'empereur du millénaire! Il a régné de 996 à 1002 ! Je vous répondrai : pauvres naïfs. Ben non, tiens, si vous le croyez, c'est justement parce que la machination diabolique d'Otto et Gerbert a parfaitement fonctionné. Otto et Gerbert ont régné autour de 700 et des poussières.

Comment s'y sont-ils pris ? Simple. Otto avait encore de bons contacts avec l'Empire byzantin de par sa maman qui y passait souvent ses vacances. Or, l'empereur du coin, Constantin le VIIe du nom, était en train d'organiser une grosse réforme de ses archives impériales. Les anciens documents étaient écrits en grec maiuscula et l'usage de l'époque préfère le minuscula qui permet plus de subtilités typographiques : Constantin décide de tout faire réécrire par ses moines. Otto lui suggère : pourquoi ne pas changer les dates en passant et détruire les originaux ? Il y a de grandes choses à faire en inventant 300 ans d'histoire, genre : écrire des prophéties qui se réaliseront, créer des héros mythiques, tout ça... Constantin se laisse convaincre : il en profite pour créer de "vieux" documents justifiant l'existence de quelques reliques à l'origine douteuse, notamment.

Otto et Gerbert, eux, s'activent à inventer Charlemagne. Ça justifie leur empire, ça leur donne un rôle-modèle plus grand que nature et c'est une histoire qui déchire : Charlemagne, c'est Aragorn en mieux. Une épée magique, de joyeux compagnons, un fidèle lieutenant à la mort tragique, des trahisons, des batailles... Et tant qu'à faire, Otto s'en fait son ancêtre pour montrer à quel point lui aussi, il est grandiose.

Le trio profite du bordel complet des calendriers de l'époque pour maquiller l'affaire. Après tout, à peu près toutes les peuplades du coin ont leur propre calendrier à l'époque, et les deux empires eux-même en utilisent plusieurs. Quelques réformes plus tard, et hop : ça y est, on est en l'an 1000, maintenant tout le monde la ferme et fait comme si de rien n'était.

J'aime bien cette théorie parce qu'elle essaie un brin d'être crédible. Elle a ses défenseurs chez certains historiens (bien qu'on ne leur parle pas trop pendant les congrès d'Histoire), des articles ont été écrits sur le sujet dans les journaux spécialisés, ce genre de choses. Malheureusement, elle tient debout comme un ours polaire sur un monocycle et, au niveau divertissement, elle manque un peu d'envergure. Niemitz et ses partisans ont beau la défendre avec des arguments comme les datations approximatives, le marasme culturel du haut Moyen-Âge et autres joyeusetés, les historiens sérieux, eux, se demandent gentiment ce qu'ils ont fumé pour croire à ça.

Mais imaginer qu'on a écrit les chroniques carolingiennes comme certains professeurs de linguistique écrivent le Seigneur des Anneaux et que l'empereur de Byzance a maquillé ses reliques comme des voitures volées, avouez que ça vaut son pesant de pistaches grillées. Si vous voulez plonger, c'est ici que ça se passe.

*Dan, cette fois-ci, pense à mon chèque.

lundi 15 mars 2010

Si je vous en parle, je devrais vous tuer (1) : le peuple serpent, maître du monde


Les théories du complot font partie de notre vie quotidienne : que ce soit la vérité sur le 9/11, la domination mondiale par la franc-maçonnerie, les Protocoles des Sages de Sion, le faux alunissage américain ou la mort de Lady Diana, nous avons tous un cousin, un collègue ou un voisin qui croit dur comme fer à une de ces vérités cachées aux yeux du grand public, mais accessibles à certains initiés capables de déchiffrer les vagues indices que le Nouvel Ordre Mondial laisse passer à travers les mailles de ses filets.

Disons que j'ai du mal. Il vaut mieux laisser tomber les a prioris et choisir, face aux indices qu'on détient, l'explication la plus simple. Ça ne permet pas d'arriver à coup sûr à la vérité, mais ça évite de se tromper lourdement et de croire des conneries. Après tout, on a pu obtenir des fusées, des ordinateurs et des greffes d'organes avec ce genre de méthodes. Néanmoins.
Je ne crois pas aux théories du complot (pas plus que je ne crois aux actes de propagandes, quels qu'ils soient, mais c'est une autre histoire). Elles apportent pourtant quelque chose d'utile : elles sont fun ! Après tout, sans elles, pas de Joseph Balsamo, pas de trilogie Illuminatus, pas de Pendule de Foucault, pas de Vente à la criée du lot 49... Tant qu'on ne les prend pas au sérieux, ce sont des fictions amusantes et, mises dans les bonnes mains, ça peut donner des chefs-d'oeuvre.

Mais foin d'introduction : je vous offre céans trois des théories du complot les plus fondues du bulbe que je connaisse. Si vous en avez de meilleures, n'hésitez pas à me les envoyer. Bon amusement et faites attention : votre ordinateur est peut-être surveillé par les Illuminati.

David Icke contre les reptoïdes
Je ne sais pas si vous savez, mais "V", une des séries fétiches de ma jeunesse, a subi un remake récent à la télévision américaine. Je ne suis pas contre par principe, mais là où, par exemple, Battlestar Galactica partait d'une série stupide et kitsch pour donner au final un truc regardable, "V" s'inspire d'un des téléfilms les plus malins de son époque - et on parle des 80's, le moyen-âge de la télévision - pour en sortir une série qui, au vu des quatre permiers épisodes, m'a l'air particulièrement conne.

Pourquoi ? Ma théorie est : parce que les scénaristes sont de grosses feignasses. Au delà des situations cliché au possible et des personnages épais comme du papier à cigarettes, ils ont simplement pompé ligne par ligne une des théories du complot les plus tarées qui soit : l'invasion des Reptoïdes.

"Invasion" n'est d'ailleurs pas le mot juste : nous sommes, nous homo sapiens sapiens, les usurpateurs, et les Reptoïdes sont les véritables maîtres de la Terre. Cette race extra-terrestre est née sur la planète Draco, mais une diaspora stellaire a mené les Annunaki, comme ils s'appellent entre eux, sur notre petit bout de roche orbitant autour du soleil. À peine arrivés, les Reptoïdes sont en cruel manque de main d'oeuvre et décident de créer une race d'esclave : l'humanité. Mais celle-ci devient ingérable et les Reptoïdes prennent leur mal en patience pour dominer la planète discrètement plutôt que rester sous les feux de la rampe.

Bien sûr, leur biologie est tout à leur avantage : en plus de boire du sang, ces monstres plus anciens que l'humanité elle-même peuvent changer d'apparence, ce qui leur permet de se cacher en plein jour. Malgré ça, les Annunaki décident de construire plusieurs bases au coeur même de la Terre, qui est bien entendu creuse, comme chacun le sait. Après tout, une petite retraite peinarde pour sortir du costume et se délasser dans un spa en bouffant des souris apéritives, c'est jamais perdu pour personne.

À partir de là, ils vont laisser l'humanité sur le devant de la scène et tirer les ficelles en coulisse. Comment ? En fondant des sociétés secrètes, pardi ! Ils mettent ainsi en place plusieurs complots où ils invitent une poignée d'humains en leur faisant croire qu'ils sont les Élus pendant que la masse moutonne gentiment. Et comme public relations, les Reptoïdes sont particulièrement efficaces : toutes les conspirations sont des succès critiques et publics. Jugez plutôt : la Table ronde, le Prieuré de Sion, les Templiers, les Franc-Maçons, les Illuminés de Bavière, la Comission trilatérale, le FMI, les Nations Unies... Ces sociétés sont dirigées par des lignées entières d'hybrides humano-reptoïdes conçus selon un programme d'élevage strict et précis. Oui, un peu comme dans Dune. Parmi ces familles en partie extraterrestres, on trouve les Rotschild, la famille royale anglaise, les Rockefeller et Kris Kristofferson*. Encore une fois, du beau monde.

Et cette théorie explique tout. Tout, tout, tout. Le moindre mythe, le moindre couac dans l'Histoire, la moindre théorie du complot est recyclée pour entrer dans le moule. Et qui s'occupe d'écrire tout ça ? David Icke.

David Vaughan Icke, né en 1952 en Angleterre, a d'abord été connu comme commentateur sportif et fils de Dieu. Qui sommes-nous donc pour mettre en doute sa parole ? Il a écrit des milliers de pages sur le sujet, qui ont été adaptées en livres audio et en documentaires. Pourquoi ? Parce que son fanbase qui est plus grand qu'on ne le croit. David rassemble des milliers de personnes à ses conférences et son site web rameute des centaines de milliers de hits par semaine. Bon, son public est surtout constitué de gens dont l'éducation n'est pas vraiment au top. Après tout, il faut peu d'esprit critique pour croire réellement à cette histoire d'hommes-lézards vampires et métamorphes dominant le monde. Et encore, sachez que je n'ai parlé que des aspects les plus crédibles des théories de Icke : parce que ces putains de seigneurs lézards sont également des entités pan-dimensionnelles se nourrissant d'énergies négatives et utilisant les quatre dimensions de l'espace-temps comme projecteur holographique pour tromper l'humanité. Oui, tout ça.

Au delà de la volonté des gens - vous et moi y compris - de croire à des trucs improbables pour conserver un minimum de merveilleux dans leur vision du monde, je suis un jour tombé sur une autre explication pour le succès des théories de Icke : il s'agit en fait d'un réseau parallèle d'antisémites. Icke ne pouvant légalement pas écrire que les Juifs mangent des bébés et être publié dans le Royaume-Uni, il a simplement remplacé "Juifs" par "Lézards vampires de l'espace" et paf : ça marche. Ca se tient à moitié, surtout dans les petits détails, comme le lieu d'origine des lignées hybrides (vous avez dit Israël ? Vous gagnez un kilo de sucre).

Mais ce serait un peu sombrer dans la théorie du complot soi-même, non ? Je préfère donc penser que Icke et ses suivants, gentiment demeurés et sans raison d'avoir la moindre estime de soi, sont juste pétris de haine envers le monde en général et que se croire le dernier bastion de la résistance humaine contre la dictature reptoïde peut faire du bien à l'égo, même si ça ne rend pas beaucoup plus malin.

*authentique 

mercredi 3 mars 2010

Intermède Musical


Je suis un grand amateur de neurosciences et j'attends avec impatience un narcotique qui pourra me rendre synesthétique quelques heures durant. En attendant l'inévitable arrivée de la drogue de mes rêves, je vous propose d'écouter ce site. Non, pas se le faire lire par une voix synthétique aussi sexy qu'une horloge parlante : écouter ce que serait Surge si ce n'était pas le webzine que tous les jeunes branchés s'arrachent, mais un morceau de musique electro.

Tout ça grâce à CODEORGAN, une petite applique sympa et facile d'utilisation. Voici ce que l'auteur a à en dire :

CODEORGAN analyse le contenu de n'importe quel page web et le traduit en musique. CODEORGAN utilise un algorithme complexe pour définir la gamme, le style de synthé et la ligne de batterie les plus appropriés au contenu.

CODEORGAN commence par scanner la page et retirer tous les caractères qui ne se trouvent pas dans la gamme anglosaxonne (A (la) à G (sol)), puis analyse les caractères restants pour trouver les notes utilisées les plus fréquemment. Si le nombre de notes est pair, la page est traduite en gamme pentatonique majeure; si le nombre est impair la gamme utilisée est mineure.

Ensuite, CODEORGAN détermine quel synthétiseur utiliser. Il se base sur le nombre total de caractères sur la page - il y a pour l'instant 10 effets différents, et CODEORGAN choisit lequel utiliser d'après le pourcentage de contenu (sic).

Enfin, CODEORGAN choisit une ligne de batterie d'après le facteur "nombre total de caractères" sur "nombres de caractères étant des notes" - il y a pour l'instant 10 lignes de batteries différentes.


Au final, Surge : le morceau a son intérêt pour qui aime l'électro minimaliste, mais ça manque un peu de peps, de profondeur et de folie. Je vais essayer de contacter Pure Reason Revolution pour un remix.